Dès la Naissance,
Partout,
Toujours
Des notes de musique nous environnent
Que l’on y prête attention,
Ou non.
Hyperacousique, tout vit, et transmet son La.
L’eau qui coule devient fontaine,
Cascade en fortissimo
Les grillons chantonnent, tempête de bourdonnement d’Été,
Puis Coda, demi-pause,
Ils se terrent.
Le Vent, Terre, Feu s’ajoutent aux pupitres de la partition Naturelle.
Chaque élément sonne en canon.
Puis, musique maternelle, tu me vis
Souvent, on entend les basses de la tessiture paternelle
Dans le ventre d’une maman.
Toute la vie, la voix de mon environnement naturel,
Et son écosystème
M’accompagnent
Musique Humaine, quant à toi, tu m’élèves
Un Art dans lequel, j’ai quelques facilitées.
Loin de l’oreille absolue pourtant.
Les belles résonances m’enchantent.
J’ai commencé enfant.
Former son oreille avant 7 ans, quel délice.
Le chemin de Vie se parcourt…en musique : études, gammes, solfège.
Quel plaisir de jouer,
Seule ou Accompagnée,
Tous les jours pour son prof, une fois par semaine.
Enfant, Adolescent,
Au début, on la garde pour soi,
Maintenant, je l’affirme,
Elle m’envahit.
Grandes œuvres,
Compositeurs,
En musique, je ne suis rien, mais j’aime
L’œuvre :
Tonalité, Concordances,
On ne sait à quoi s’attendre,
Compositeur,
Surprend moi.
On l’entend partout,
On la partage avec tous,
Chacun introduit son instrument
Je joue par cœur
Des morceaux harmoniques qui chavirent
Explosion des sens, à nul autre pareil
Quelques fois, je n’existais plus,
Je n’étais plus que toi, Musique,
Je n’étais que cela
Dire que tout est parti, de
Quelques Notes de musique
Marie-Claire
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La lune bailla outrageusement au moment ou le nuage acheva d'effilocher son écheveau profitant de la brève continuité ainsi offerte.
Mais le concert reprenant de plus belle,
Passant d’Antante à Prestissimo,
De Mezzo Forte à Sforzando,
Elle n’eut d’autre choix que d’écouter ce qui se passait sur la belle boule bleue.
Fumerolles véhémentes du volcan donnèrent la cadence,
Un bras gauche sous les alizées,
Sollicitant la puissance du tonnerre,
Pointant un doigt vers dieu,
Un bras droit de Cumulonimbus battait la mesure,
Déclenchant grêles et tornades,
En des déluges d’eaux dévalant les montagnes.
Sur un signe du ciel,
Les Vents changèrent,
Des millions de harpes sourdes relâchent des myriades de confettis et d’étoiles de neige dans un silence de mort.
Tandis que sur l’autre rive,
Les marées d’Équinoxe faisaient valser en mode 6/6,
Des montagnes d’écume, salées.
L’heure du coucher sonna enfin,
La lune reprit ses esprits
Blasée de ce tumulte,
Trop souvent vécu,
Se dit avant de sombrer dans un profond sommeil :
CE NE SONT QUE QUELQUES NOTES DE MUSIQUE.
Ahmed
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Quelques
notes de musique, comme un ancrage
Qui nous
ramène à nous.
Te souviens-tu ?
Rythmes exotiques, sur lesquels nous avions dansé
Certains
soirs, avec des amis, qui comme nous, ne voulaient pas rentrer.
Rappelle-toi
du clapotis gourmand venu des casseroles
Tomates et
oignons emmêlés, pendant que l’on s’embrassait.
Et cet air si apaisant, qui s’égrenait
Sur le berceau des enfants
Et ceux que
tu fredonnais sous la douche…
Puis soudain, dans ta voix, ces trémolos
Le soir, le matin, un peu trop
Notre histoire a pris l’eau
Musique qui pique et qui blesse
Musique critique qui agresse
La
séparation
Les enfants
un dimanche sur deux, la maison qui bruisse de leurs jeux
Puis se tait
et s’ennuie
Rythme à
deux temps et à perpète
Le silence,
puis les bruits
Ceux que
j’entends, et ceux que j’imagine, quand ils ne sont pas là.
La musique,
ça déchire
Parfois.
Chantal
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Quelques notes de musique
Comme une fredaine entêtante
Qui ne nous quitte plus
Qui est avec nous au réveil
Qui nous accompagne toute la
journée
Et qui nous accompagne vers le
rêve
Quelques notes de musique
Comme un ami auquel on tient
Qui ne nous quitte plus
Qui est avec nous dans les doux
moments de la vie
Qui est avec nous dans les
douloureux aussi
Et qui nous accompagne dans notre
vie
Quelques notes de musique
Comme une chorale à l’unisson
Qui nous offre son chant d’ensemble
Qui nous donne le frisson
Qui nous donne envie de fredonner
Et qui nous remplit d’émotions
Quelques notes de musique
Comme un joli moment de partage
Qui nourrit nos cœurs et nos âmes
Qui nous fait sourire quand tout
est gris
Qui nous fait pleurer quand tout
va bien
Et qui caressent nos oreilles prêtes à ouïr
Quelques notes de musique
Comme un oiseau qui chante
Qui nous offre ce chant de soleil
Qui nous offre ce chant de
printemps
Qui nous donne ce cadeau de notes
Et qui fait entrer le bonheur
dans nos vies.
Ziza
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Quelques notes de musique ont roulé sur le toit. D’un piano, d’une guitare. Dans la nuit, le petit jour ou bien la touffeur d’une après-midi de printemps : il n’y avait rien, rien que du silence et puis soudain, trouant cette perfection glacée, voilà de l’humain, du sensible, l’esquisse d’une mélodie, un prélude qui se lance, une chanson dans laquelle on pénètre à pas de loup avec l’idée qu’on va, de toute façon, s’y sentir bien.
Quelques notes de musique, c’est peu et c’est beaucoup. Une note naît, suivie d’une autre et d’une troisième, elles sont, disait Rostand, « comme des petites sœurs ». Elles vous parlent, réchauffent votre cœur, vous rappellent un air très ancien, un lied classique ou le tube des vacances. Quelques notes égrenées, façon arpège. Deux ou trois instruments déjà en accord, ou la fanfare prête à fanfarer, à musiquer…à tout casser.
Do, ré, la, fa, la, mi…
On les conjugue, on les marie, on les harmonise depuis…si longtemps. Elles nous charment, nous font voyager, rêver, danser. Comment pourrait-on se passer d’elles ?
Fantasio40
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Il est une onde qui née de l’union,
De deux Amours vibrant à l’unisson.
Pour le moment, elle n’a pas de nom,
Seulement celui d’un bonheur fécond.
Lorsqu’elle raisonne dans nos vies,
Parfois on la trouve difficile.
Pourtant, on la chéri,
Pour ses quelques notes de musique.
Juan
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DOrénavant il faudra marcher sur le bon tempo
REvisez vos double-croches et regardez le maestro
MI-fugue mi-valse à trois temps vous danserez le trémollo
FAcile à fredonner mais difficile à danser, il
SOLlicite l'air, les poumons, le bois, l'acier,
DOrénavant la musique sera matière à danser.
Laurent
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Quelques notes de musique, et me voilà transporté en l'an mille-neuf-cent-soixante-quatorze, devant mon poste de télévision: Une blonde et une rousse avaient gagné l'Eurovision sur le dos de Napoléon.
Laurent