Nom de famille, date, nom commun, lieu
Villa, Durandel, 1620, Bastille
Dans sa villa, le baron Durandel se trouvait pris dans un dilemme ; devait-il ou non livrer le Masque de Fer à l'autorité afin qu'elle l'enferme à la Bastille , ou bien devait-il le faire libérer sur parole tout en sachant que l'anonymat du prisonnier devait être respecté impérativement. Nous étions en juillet 1620 et Durandel, qui était toujours dans sa villa n'avait pas pris la moindre décision. Pourquoi le Masque de Fer se trouvait chez lui au lieu d'être où il le devait , dans un cachot à la Bastille et non dans la villa d'un haut fonctionnaire du royaume, non, en ce jour de juillet 1620, il se dit qu'il ne comprenait vraiment rien à ce qui lui arrivait, aucune issue ne lui venait à l'esprit. Finalement, lui et le Masque de Fer sortirent et allèrent se faire embastiller tous les deux, en ce jour de juillet 1620 pendant une nuit claire, la lune gibbeuse éclairait les lieux de sa lumière à la fois brillante et nocturne. Il n'y avait plus d'espoir
Gérard
Texte commençant par la phrase « Le mensonge me connaît maintenant »
et finissant par la phrase « Le travail n'est pas la vraie solution »
Le mensonge me connaît maintenant . A l'issue de sa dernière visite, elle m'avait posé ses volontés en des termes on ne peut plus clairs ; en fait, son désir était ni plus ni moins que de rompre et il n'y avait rien d'autre à dire, ni surtout à espérer. C'est alors que je me mis à développer ma rhétorique la plus dissimulatrice, la plus mensongère aussi en lui demandant de m'accorder cette seconde chance que je mendiais désespérément auprès d'elle, je suis même allé jusqu'à lui dire que j'étais prêt à lui rédiger en alexandrins ou en vers hexamètriques. Ce qui était tout de même bien imprudent de ma part , sachant que je ne maîtrisais aucune de ces deux formes de versification. Le premier mensonge venait d'arriver au cours de cette nuit , il inaugurerait le début d'une longue série. Je lui avait, je devrais dire je l'avais implorée, étant même allé jusqu'à me jeter à genoux, heureusement que l'épaisse moquette avait amorti ma douloureuse génuflexion. On aurait pu penser, à première vue, que je me livrais à un cérémonial de prière envers je ne sais quelle idole plus ou moins païenne. En dépit de mes supplications elle demeura inflexible, me reprochant de l'avoir trompée en abusant de sa confiance. Tout ça pour une passade, un court moment de pseudo bonheur, vraiment elle n'avait pas eu l'esprit ouvert. C'est alors qu'elle prit ses affaires et congé de ma personne. C'est à c moment que je mis en œuvre la rédaction de ce texte sur la rupture d'avec l'être aimé, ce qui ne manqua pas de me faire suer sang et eau, comme je l'ai écrit un peu plus haut, je n'avais aucun don pour la versification et ,je pense, pour la poésie en général, non le travail n'est pas la vraie solution.
Gérard
Thème : Un homme de trente cinq ans, bien sous tous les rapports, avec une belle situation, a avoué avoir brûlé sa femme après avoir pleuré sa disparition durant quatre mois.
Qu'avait – il pu se passer entre eux pour que ce jour là il en arrive à passer de l'autre côté , pour qu'il accomplisse l'irréparable , au point même où tout le monde en fut estomaqué lorsqu'il en arriva aux aveux. Que s'étaient-ils dit , à quelle réalité s'étaient -ils trouvés confrontés pour en arriver à ce point de non retour.Cela resterait désormais un insondable mystère, on pourrait gloser de quelque façon qu'on le veuille, cela ne changerait rien à l'affaire. Le drame avait eu lieu, à l'instar d'un drame antique, sauf que là personne ne se relèverait pour saluer. Dommage, elle était très jolie et son regard on devinait son intelligence brillante, ce qui montre qu'il n'avait pas que des goûts de petit bourgeois, sinon pourquoi se serait-il livré à un tel acte. Tant pis pour lui, le voilà pris, sans doute devait-il se demander pourquoi il n'avait pas eu le courage de la rejoindre en un accomplissement apocalyptique , une conclusion finale gigantesque et dévastatrice qui l'aurait rendu moins médiocre qu'il n'était en réalité ; finalement, j'en arrive presque à le plaindre, mais il ignorait que l'on ne parvient jamais à brûler totalement un cadavre humain.
Gérard