dimanche 26 mars 2017

Rêvasser à une terrasse de café ...



En fait, ce n'était pas le sujet initial. Au départ, on avait choisi "Raconter son petit-déjeuner du jour". Et comme ce changement d'heure m'a perturbée (comme les nouveaux-nés ou les petits vieux!), je me suis réveillée en vrac ne sachant plus qu'elle était l'heure finalement! 
Çà m'a mis de mauvais poil. Quelle idée stupide (qui était la mienne, je dois l'avouer!) cette suggestion de sujet le jour où justement intervient le changement d'heure.
Vite un petit mail au reste de La tribu pour leur proposer un thème de remplacement plus adéquat à cette journée qui s’annonçait sous un soleil printanier : "rêvasser à une terrasse de café"...Exactement ce qu'on ne ferait pas en cette après-midi dominicale ensoleillée...alors que tous les parisiens vont se ruer sur les terrasses de café pour profiter de ce soleil et de cette lumière étourdissante ...et bien nous, nous serons enfermés au 1er étage du Falstaff à gribouiller notre page blanche. ..A rêvasser à nos idées de textes, de jeux de mots, à nos élaborations littéraires, à nos chutes ...donc oui, nous rêvasserons nous aussi au café, mais pas en terrasse!

Ziza



______________________________________________________________________



Cela ne m'était pas arrivé depuis un bon moment ; en fait je m'étais arrêté à la terrasse d'un café un peu d'une manière accidentelle avec l'envie de ne penser à rien et avec pour seule activité que celle de regarder les passants sans penser à quelque chose de sérieux. Pas de lecture, pas de dessin, juste être là sans rien faire qu'à rêvasser, qu'à regarder, qu'à laisser passer le temps sans me préoccuper du monde qui continue de graviter autour de moi. Regarder passer les jolies touristes, les familles avec enfants, les gens seuls ou bien accompagnés, Bref, pour cela, la terrasse d'un café pouvait être le meilleur endroit possible, d'autant qu' à la vérité je n'étais pas très inspiré ce jour là. J'aime les couleurs que prennent les choses et les objets tout autour de moi, le rendu chromatique du lieu où j'évolue, tout cela formant un mélange subtil dont je me délecte. Cette non activité constitue alors un inappréciable instant de bonheur subtil ; je voudrais que le temps reste suspendu dans ce calme intemporel. Alors je puis en conclure qu'il est doux de ne rien faire lorsque tout s'agite autour de soi.

Gérard