dimanche 23 avril 2017

Tu me fais marcher




Envie d’aller au bout de cette année de contrat Aidé
Même si je meurs d’envie d’être en congé MALADIE
Pour être saoul de sommeil, ponctué de réveils
Et Roupiller toute la journée

Envie d’avancer vers ma destinée
Des pas d’Humanité
D’une part, celle que je quitte et que j’ai tant aimé

Mais aussi celle vers laquelle je marche
Et que j’aimerais rencontrer

Envie de Nature, j’aime sa Culture
De tout aimer
Découvrir des contrées, paysages

Approfondir ma destinée

Aimer toujours plus l’Humanité

Bien entendu, de prime abord, d’abord ROUPILLER

Et ensuite, me diriger vers toi !

Humanité

Marieke

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Tu me fais marcher… tu me fais courir, courir à nos rendez-vous, au moulin, à la rivière où tu n’es jamais. Tu me fais marcher…tu me dis de grandes phrases et moi j’y crois… Tu me fais marcher, alors je marche, je mets un pied devant l’autre et j’aime ça, ça me donne l’impression de ne pas rester en place, d’évoluer, d’aller vers quelqu’un…toi. Ca fait déjà longtemps que tu me fais marcher et parfois, je me demande s’il n’y en a pas d’autres, plein d’autres que tu fais marcher. On t’aime. On pourrait faire un club si on se connaissait, un club de marcheurs, de randonneurs. Allez, va…fais-nous marcher encore longtemps !
Fantasio40


Bon, c'est parti!


Festival des plantes à Saint-Jean de Beauregard

Plants, graines
Fleurs, fruits
Des permanents

De la beauté
De l’Amour à semer

Récolter, Admirer
Toujours plus

Mère Nature, j’aime tes enfants

Marieke




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Tout le monde frémissait déjà. C’était parti. Pour où ? On le savait tous et la fin de cette attente était comme une délivrance. C’était parti.
- Bon, c’est parti ! La même voix a retenti pour un ou deux, dans le fond, qui ne s’étaient rendu compte de rien. Nous étions quand même une cinquantaine. Deux tentatives, non trois, ne nous avaient pas découragés : c’était le jour J, l’heure H.


En fait, le « Bon, c’est parti ! » aurait pu être remplacé par un « C’est reparti ! » Mouvements, piétinements…quand quelqu’un s’exclama soudain : - Stop, on a oublié l’essentiel !

Fantasio40


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Bon, c’est parti
Mon kiki !!

Mais nous n’irons pas bien loin avec ces cinq petites minutes

Je te propose de nous asseoir sur un banc pour ne rien y faire et juste laisser passer ces quelques instants que la tribu nous donne.
Tu as vu mon kiki, c’est déjà fini. Viens, il faut y aller, la tribu nous appelle.

Refais ton lacet veux-tu ? Je ne voudrais pas que tu tombes.

Zazie

Décrire le paradis et dire pourquoi on en revient



Enfant, j’aimais les greniers, surtout le nôtre car il était toujours fermé à clé. Sur le palier du dernier étage, il y avait des cartons de journaux, un peu poussiéreux, une trottinette cassée et une plante verte qui s’étiolait sous les rayons du soleil qui traversaient le Velux.
Souvent, j’y montais : je m’asseyais sur une marche après avoir, en vain, secoué la pognée rouillée ; je restais là dans le silence à peine troublé par les bruits de la maison. Dans un premier temps, je le peuplais de jouets, ce grenier, de jouets merveilleux, mécaniques et électriques, rouges, verts, de ces jouets que je n’aurais jamais. Plus tard, à l’heure des lectures, j’imaginais qu’il y avait des livres, plein de livres, de beaux livres reliés, passionnants, qu’on ne quitte plus dès qu’on les a ouverts.
Et puis, un jour, j’avais quinze ans environ, je m’avisais que la clé du garage pouvait ouvrir la porte du grenier. Le cœur palpitant, je tournai deux tours : Rien. Il n’y avait rien que de très ordinaire, valises usagées, porte-manteaux, vieux coffres vides.

Je redescendis lentement l’escalier…ce paradis n’était qu’une escroquerie. Ce qui ne m’empêcha pas, depuis, d’en imaginer d’autres…

Fantasio40

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Le paradis est l’échappatoire du soi où l’égo se dissout totalement dans une chimique de soude. Le paradis est là où le jeu des apparences se joue sur une roulette multicolore qui tourne dans l’attente d’un sursaut d’une bille de joie ou bien encore sur une carte sans figure d’un bon roi qui pique ou d’une reine de son cœur.
Je m’accroche à moi avec mes griffes, mes becs et mon ongle. Je suis comme un aigle. Je défends ma proie, mon emprise, mon moi.
Et je reviens. Trop vite ?

Zazie

dimanche 9 avril 2017

Exercice littéraire : chaque phrase commence par un mot dont la première lettre est un T



Thérèse ne jouait d'aucun instrument de musique.
Tristement, elle regardait le piano  qui trônait dans le séjour.
Toutefois, la jeune femme se dit que tout était possible mais
Terriblement difficiles étaient les choses cependant.
Toutefois rien n'était impossible, il suffisait de commencer,
Très doucement une certitude s'infiltra dans son esprit.
Telle ne sait pas la vie qu'elle s'imaginait si elle était sans musique.
Tendrement elle caressait le piano du bout des doigts
Troubles furent les sensations qu'elle éprouva à ce moment.
Thallassa fut le mot qui lui vint immédiatement à l'esprit dans l'immensité
Tarbosaure, songea-t-elle, était l'animal qu'elle n'aurait pas voulu rencontrer
Traumatisme était un peu ce qui caractérisait son état d'esprit
Thé fut la boisson qu'elle préparait à ce moment
Tarte aux pommes, cette idée lui faisait envie, car elle avait un peu faim
Trublion fut celui qui entra subrepticement à ce moment
Tour fut le lieu au sommet duquel elle aurait souhaité se réfugier
Tumulte, c'était le bruit qui s'opposait au silence
Téléphone celui qui eut le mauvais goût de la ramener à la réalité
Tourbillon était le mot qui finit par lui venir à l'esprit,

Gérard

Au regard du printemps inventer son futur





Je regarde la rue, d'où je me trouve, au premier étage, dans une salle tranquille, devant un café qui refroidit lentement. Les arbres ont recommencé à verdir, le temps étant chaud et ensoleillé, ils peuvent donc prospérer. Aux terrasses de nombreux consommateurs sont attablés profitant de ce moment de plénitude, Mon esprit vagabonde, et, heureusement, finit par arrêter sa marche devant un mot, celui d'avenir. Il y a un temps de conjugaison pour définir cela, c'est le futur. J'ai la pénible impression qu'il n'y a parfois plus grand chose à inventer, pourtant j'aime à croire que d'autres perspective s'ouvrent encore à moi. J'aimerais créer une sorte de monde imaginaire, un kaléidoscope de sensations aussi bien visuelles que sonores, d'où serait exclus les trouble-fêtes et les gêneurs, Sans doute ce que l'on pourrait appeler un futur harmonieux serait-il constitué de beauté mélodieuse, d'harmonie et d'équilibre et pourtant, je ne me vois pas en train de le décrire, mais sans doute quelqu'un se chargera-t-il de m'en inventer un qui , de toute façon, finira bien par me déplaire. Dans ce genre d'introspection, je réalise que je suis allé trop loin et que ma réflexion finit par me provoquer un sentiment désagréable. Foutu printemps.

Gérard