Je regarde la rue, d'où je me trouve, au premier étage, dans une salle tranquille, devant un café qui refroidit lentement. Les arbres ont recommencé à verdir, le temps étant chaud et ensoleillé, ils peuvent donc prospérer. Aux terrasses de nombreux consommateurs sont attablés profitant de ce moment de plénitude, Mon esprit vagabonde, et, heureusement, finit par arrêter sa marche devant un mot, celui d'avenir. Il y a un temps de conjugaison pour définir cela, c'est le futur. J'ai la pénible impression qu'il n'y a parfois plus grand chose à inventer, pourtant j'aime à croire que d'autres perspective s'ouvrent encore à moi. J'aimerais créer une sorte de monde imaginaire, un kaléidoscope de sensations aussi bien visuelles que sonores, d'où serait exclus les trouble-fêtes et les gêneurs, Sans doute ce que l'on pourrait appeler un futur harmonieux serait-il constitué de beauté mélodieuse, d'harmonie et d'équilibre et pourtant, je ne me vois pas en train de le décrire, mais sans doute quelqu'un se chargera-t-il de m'en inventer un qui , de toute façon, finira bien par me déplaire. Dans ce genre d'introspection, je réalise que je suis allé trop loin et que ma réflexion finit par me provoquer un sentiment désagréable. Foutu printemps.
Gérard