Temps d'écriture : 10 minutes
« Je suis déjà dans l’escalier, qu’est-ce que tu fous ? »
Si je ne devais pas passer derrière lui, bien sûre que je serai déjà en bas !
Monsieur sait se servir d’un ouvre-boîte mais pas le ranger.
Il veut tout à sa disposition et l’on doit être à son service.
Cela me fatigue et pourquoi a-t-il sorti ce vieux sac de sport ?
Il est tout miteux, incroyablement moche et bien sûr posé sur la table du salon.
Je refuse que le plombier qui doit passer pour la fuite d’eau dans le couloir voit cela.
Ce vieux con m’emmerde, il attendra. Je vais le ranger au-dessus de l’armoire, là au moins, on ne le verra plus.
Et dans deux mois, je profiterai de son séminaire à Barcelone pour le faire disparaître.
Soudain, un énorme fracas.
Je me précipite dans la cuisine, le plafond vient de s’effondrer.
En lieu et place de mon splendide orgue de cuisine, se trouve maintenant une hideuse baignoire remplir d’une eau saumâtre, dans laquelle des truites barbotent.
Je suis sous le choc et mon idiot de maris renchéris : « Alors, tu te magnes ! ».
Mon téléphone sonne, je décroche.
C’est le gynécologue.
Il m’annonce que je suis enceinte.
Quelle putain de journée de merde.
Juan
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La journée commençait mal :
j’avais des invités à midi et je ne retrouvais plus la truite que je voulais
leur préparer. Ma copine avait du la changer de place. Je cherchai partout,
dans le frigo, sur l’armoire. C’est alors que je me suis souvenu que j’avais
posé mon panier de courses dans ‘escalier. Je suis allé regarder. Rien. En
descendant un autre étage, j’ai glissé sur un truc brillant, un ouvre-boîte que quelqu’un avait sans doute laissé tomber. La tête en sang, j’étais hagard. J’ai
alors sonné à une porte au hasard, celle de la gynécologue du premier.
J’insistai…quand la porte s’est ouverte, de l’intérieur et je me suis écroulé
sur la moquette, au pied des patientes médusées. La gynéco est arrivée. Elle
m’a pansé, soigné sur la table d’examen. Elle me raccompagnait à la porte quand
ma copine est arrivée, étonnée de me vor là.
Depuis c’est tendu entre nous et les
copains, finalement, se sont décommandés pour le repas.
La prochaine fois, je ferai du saumon.
Fantasio
Quelle journée de merde, me dis-je en me réveillant ce matin-là en pensant à toutes les tâches peu amusantes que j'avais à effectuer ce jour-là, dont l'inévitable visite annuelle chez le gynécologue qu'appréhendent toutes les femmes.
Je descends les escaliers pour rejoindre la cuisine afin d'aller boire un café bien serré , nécessaire pour bien démarrer cette journée qui s'annonce longue ...quand patatras, je loupe la dernière marche et je me retrouve les fesses au sol. Rien de cassé, mais je me suis fait une belle frayeur tout de même! Je pense à l'ophtalmo qui m'avait prévenue de faire attention en descendant les escaliers avec mes nouvelles lunettes de presbytes (les plus de 40 ans comprendront de quoi il retourne!).
J'arrive un peu sonnée à la cuisine ...et le chat, à sa place habituelle, miaule en me voyant afin de réclamer sa pâtée préférée, celle à la truite. Devant ces miaulements plaintifs, je renonce à mon café temporairement, et je saisis l'ouvre-boîte posé sur la table pour m'atteler à l'ouverture de la boîte de conserve quand l'engin métallique s'échappe de ma main gauche et glisse sous la lourde armoire normande! Je me penche pour aller le récupérer ...ma fesse endolorie me rappelle ma chute et je glisse ma main sous l'armoire. L'ouvre-boîte est hors d'atteinte à portée de main. Le chat semble avoir compris que ça semble compromis pour sa pâté ce matin. Ses miaulements redoublent comme s'il n'avait pas mangé depuis trois jours : j'ai envie de l'étrangler à ce moment précis!
Quelle journée de merde...et encore, elle ne fait que démarrer!....
Ziza
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Quelle journée de merde, me dis-je en me réveillant ce matin-là en pensant à toutes les tâches peu amusantes que j'avais à effectuer ce jour-là, dont l'inévitable visite annuelle chez le gynécologue qu'appréhendent toutes les femmes.
Je descends les escaliers pour rejoindre la cuisine afin d'aller boire un café bien serré , nécessaire pour bien démarrer cette journée qui s'annonce longue ...quand patatras, je loupe la dernière marche et je me retrouve les fesses au sol. Rien de cassé, mais je me suis fait une belle frayeur tout de même! Je pense à l'ophtalmo qui m'avait prévenue de faire attention en descendant les escaliers avec mes nouvelles lunettes de presbytes (les plus de 40 ans comprendront de quoi il retourne!).
J'arrive un peu sonnée à la cuisine ...et le chat, à sa place habituelle, miaule en me voyant afin de réclamer sa pâtée préférée, celle à la truite. Devant ces miaulements plaintifs, je renonce à mon café temporairement, et je saisis l'ouvre-boîte posé sur la table pour m'atteler à l'ouverture de la boîte de conserve quand l'engin métallique s'échappe de ma main gauche et glisse sous la lourde armoire normande! Je me penche pour aller le récupérer ...ma fesse endolorie me rappelle ma chute et je glisse ma main sous l'armoire. L'ouvre-boîte est hors d'atteinte à portée de main. Le chat semble avoir compris que ça semble compromis pour sa pâté ce matin. Ses miaulements redoublent comme s'il n'avait pas mangé depuis trois jours : j'ai envie de l'étrangler à ce moment précis!
Quelle journée de merde...et encore, elle ne fait que démarrer!....
Ziza
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Si j'avais pu savoir ce que me réservais cette journée, je serai restée coucher.
Je devais faire bonne figure devant mon nouveau patron. Je sortis un tailleur de mon armoire, l'ourlet de la jupe était un peu défait. Je n'avais plus le temps d'y remédier, j'étais déjà en retard. Je courrais d'une pièce à l'autre pour rattraper le temps. Dans ma hâte, je me pris les pieds dans le tapis, et m'écroulais sur la table basse du salon. Aie, le choc avait été brutal. Je massais mes muscles endoloris, j'aurai bien assez de temps plus tard pour m'apitoyer sur mon sort. Je regagnais la cuisine pour donner sa pâtée à mon chat. Je pris l'ouvre boîte, pauvre bête, il devait être affamé. C'est vrai que je l'avais un peu snobé, ces derniers temps. J'attrapais mon manteau au vol et je me ruais à l'extérieur. Zut, l'ascenseur était en panne. La malchance s'acharnait. Pas le temps de tergiverser, je dévalais les escaliers bousculant sur mon passage tout ce qui pouvait s'y trouver. Comme un boulet, je renversais une grand-mère et faillis percuter un gamin sur son roller. J'arrivais enfin toute échevelée en bas de l'immeuble de la Trust. Pour la présentation on fait mieux, mais là pas le temps de retoucher le maquillage et ma coiffure. Une petite douleur dans le bas du ventre me rappela mon rendez-vous manqué chez le gynécologue. Merde, il ne manquerait plus que sa truite de secrétaire me fasse un sermon pour cet oubli. Bon on se concentre, la réunion va commencer. Je lisse ma jupe du plat de la main et repère ce fil qui dépasse. Zut, allez on réajuste, je tire sur le fil et là je me retrouve la jupe sur les genoux. Le rouge me monte aux joues, j'ai chaud et je suis cramoisie. Les regards sont braqués sur moi. Très lentement et dignement, je remets ma jupe en place. La journée est loin d'être terminée.....
Tina
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Hier soir je regardai un de mes films
culte : « La chèvre ». Quelle mauvaise idée ! Je suis
tellement empathique que par solidarité avec ce personnage si délicieusement
attachant j’ai choppé sa poisse, et je passai la journée à accumuler gaffes et
patatras.
Je me levai
en catastrophe, en retard pour aller au boulot, n’ayant pas entendu mon réveil.
Bon, jusque-là rien d’anormal. Mais les choses se compliquèrent lorsque
j’ouvris mon armoire pleine à
craquer. Cela faisait un bout de temps que je me disais qu’il fallait que je la
range… Il aurait en effet fallu : la vie me rappela brutalement à l’ordre,
car à peine ouvris-je la porte que tout s’effondra. Merde. Comment retrouver
mon tailleur bleu dans tout ce bazar maintenant ? C’est le seul qui est
propre et mettable pour ma réunion de ce matin.
Après dix bonnes minutes passées à le chercher, je l’enfile
enfin, me lave les dents avec la mousse à raser de Pierre et avale par
inadvertance en guise de café le verre de whisky qui traînait sur la table de la cuisine.
Avec
quarante bonnes minutes de retard, je dévale l’escalier et patatras me casse la figure. La cata, je crois que j’ai
la cheville foulée. Je dois prendre sur moi, il est impensable que je manque la
réunion de ce matin que nous préparons depuis des mois.
Claudiquant
comme je peux, je trouve ma place de
parking vide. C’est pas vrai, me dis-je, ma voiture a disparu, quelle
veine ! Bon, je porterai plainte ce soir, la réunion commence dans une
heure et je suis loin d’être rendue.
J’arrive en
traînant douloureusement ma cheville à la bouche de métro et m’aperçois que mon
collant est filé sur toute la longueur de la jambe, c’est vraiment pas mon
jour ! On est en février, je ne peux décemment pas rester les jambes à
l’air. Tant pis, je tâcherai de rester assise.
Là une dame au visage de vieille truite rabougrie me bouscule, je tombe.
C’est bon, de cheville foulée on passe à cheville cassée. Je peux dire adieu à
ma réunion… Là on peut commencer à parler vraiment de catastrophe...
Des passants
pris de pitié m’aident à me hisser dans un taxi, direction l’hôpital. Je ne
peux plus poser le pied par terre.
Dans la
salle d’attente des urgences, je me fais incendier au téléphone par mon patron.
J’essaie de lui expliquer, contrite, que je n’ai vraiment pas le choix, mais il
demeure furieux.
Après de
longues heures d’attente, c’est enfin mon tour. On me fait me déshabiller et
allonger sur la table. Je n’ai plus la tête à réfléchir et m’exécute
docilement. Le médecin plonge alors un outil ressemblant à un ouvre-boîte entre mes cuisses. Ils se
sont plantés de patient, me vlà avec un gynécologue !
Aïe, en plus cet abruti s’est appuyé sur ma cheville… double fracture. Là j’en
peux vraiment plus, je craque. Comment fait-on pour rendre sa poisse à Pierre
Richard ?
Agnès-Sarah