dimanche 30 juillet 2017

Ecrire un texte à partir d'une même syllabe déclinée dans une dizaine de mots ...




Natacha sortit vers dix heures de sa datcha : elle allait faire quelques achats à l’épicerie de ce brave M. Charkov. Chacun sait que M. Charkov a tout. Bien achalandé est son chalet-magasin. On y trouve viande, poisson, légumes  et bien sûr du vin. C’est pourquoi Natacha fit l’emplette de deux tranches de cachalot. Elle se faisait une joie de les préparer pour midi avec de l’échalote, le tout arrosé de Chably. Mais au repas, tout chavira : le cachalot n’était pas frais : au bord de la nausée, Sacha, le mari de Natacha, recracha tout. Et dans l’affaire qui s’en pourlécha ? Le chat.

Fantasio


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Mylène fait sa mijaurée devant le marmiton en lui faisant miroiter mille espoirs. Elle agitait son miroir et ses mythiques mitaines qui laissaient le marmiton mi-figue mi-raisin devant sa marmite mijotant des myrtilles …
Ziza


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« Barnabé revient sur le terrain et arrête de batifoler ! »

Le jeune joueur quitta précipitamment l’orée du bâtiment et sa supportrice au splendide balcon.
Arrivé sur le terrain, il se jeta sur le ballon, précédemment balloté entre ses co-équipiers. Pris d’une banane qui ravit son entraineur, il se précipita vers le gardien de but. Malheureusement, un tacle balaya son ardeur. Cette baffe donnée à son orgueil déclencha une bagarre générale. L’entraineur rugit tels un shebab :
« Arrêtez de vous battre ! Vous l’aurez voulu, ce soir ce sera rutabaga pour tout le monde ! »


Juan

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« A table ! » s’écrira tata Tabatha. Nous dévalâmes les escaliers en tas pour nous entasser autour de la bonne tarte chaude de Tabatha et d’une tasse de chocolat chaud. « Tabernacle, s’écria Samantha, je me suis tâché ma jolie robe jaune. » Les gamins attablés s’esclaffèrent. « Cessez donc de la tarabuster » s’écria Tabatha, tandis que fusaient à voix basse toutes sortes de mots interdits : « Tartufion, bâtard, tartignole… » « Taratata, si ça continue, vous n’aurez plus de tarte à la rhubarbe », se fâcha Tabatha, attachée aux bonnes manières. Il n’en fallait habituellement pas plus pour rappeler les enfants à l’ordre, mais cette fois il était trop tard : il ne restait déjà plus une miette de la bonne tarte de tata Tabatha.

Agnès-Sarah